Le film Belgo-Marocain « Code Rouge » de la réalisatrice Rachida Chbani a remporté le Grand prix de la 21ème édition du Festival du Cinéma des Peuples du court métrage organisé et bien réussi par l’Association Ciné-Club de la Ville d’Imouzzer Kandar du 27 au 30 novembre 2025, clôturée Samedi soir par une veillée artistique et la cérémonie de remise des prix du festival.
Le Prix de la meilleure valorisation de la culture d’un peuple a été remporté par le court-métrage « Autumn The Age » de son réalisateur marocain Bial Touil alors que le prix de la meilleure prise d’images est revenu au film Jordanien « Closure » du réalisateur Mooney Abu Samra et celui du publique a été emporté par le film « Rabii » de son réalisateur marocain Zakaria Kharrat.
Dans sa déclaration au Journal, le président du Ciné-Club d’Imouzzar l’organisateur de cet évènement cinématographique Mr Rami El Houcein a souligné que « ce qui distingue la 21ème édition du Festival de Cinéma des Peuples, c’est qu’elle a été riche et a servi de plateforme pour l’ouverture sur le monde à travers le grand écran du cinéma. Cette édition a été marquée par une série d’événements enrichissants, notamment un atelier pour les jeunes élèves du lycée Mohammed VI, ainsi qu’un concours de films courts.
Le festival a reçu plus de cinquante films, et treize ont été sélectionnés pour concourir pour quatre prix : le Grand Prix du Festival de Cinéma des Peuples, le Prix de la meilleure photographie, le Prix de la valorisation de la culture d’un peuple, et le Prix du public avait-il précisé.
D’après lui ; la compétition est placée sous la supervision d’un jury international mixte, présidé par le célèbre acteur marocain Farid El Regragui, et comprenant des membres tels que le cinéaste et chercheur Oulfat Daoud, ainsi que l’écrivain et professeur irakien Qays Al-Ramadhani.
Selon Rami El Houcein ; le festival a également organisé une conférence-débat sur le thème « L’oublié dans le cinéma », avec la participation de professeurs et de chercheurs de Tunisie et du Maroc. Cette conférence a été organisée en collaboration avec la Faculté des sciences et des lettres de Meknès.
Enfin, a-t-il conclu ; le festival a également organisé une cérémonie de signature de publications, avec la présentation de 16 ouvrages sur la création cinématographique au Maroc, ainsi qu’une cérémonie de remise de prix pour honorer les réalisations de l’acteur marocain Driss Karimî, qui a laissé une marque indélébile dans le paysage cinématographique marocain. »
Pour sa part, ce dernier a déclaré au journal au terme de la clôture de ce festival : « Je suis très honoré d’être ici à Imouzzer, est lié à ce prix qui est un hommage à l’homme modeste que je suis, pour les œuvres modestes que j’ai réalisées dans les années 70 et 80, notamment dans le domaine de la dramaturgie pour enfants.
Pour moi a-t-il ajouté ; ce festival est un festival de cinéma qui m’a retenu pour les rôles que j’ai joués, des rôles complexes, et j’ai essayé de les présenter au mieux de mes capacités. J’ai joué des rôles comme celui que j’ai joué avec le professeur Jilali Farhati dans « Les Chevaux de la frontière », et ensuite, les réalisateurs ont commencé à me remarquer et j’ai commencé à travailler au cinéma en tant qu’acteur.
J’ai également choisi de travailler comme assistant réalisateur et, dans les moments difficiles, j’ai travaillé comme cascadeur, uniquement pour les rôles alimentaires. C’était une partie de ma vie artistique, que j’ai consacrée aux valeurs morales, à l’amour de la patrie, aux bonnes mœurs et à la bonne conduite envers les autres, à travers les séries pour enfants.
Maintenant a-t-il précisé, je fais une tournée à travers le royaume, et je suis très heureux de cette reconnaissance de la part de l’association du ciné-club d’imouzzar organisatrice du festival du Cinéma des Peuples. C’est une belle attention, et cela me donne envie de continuer à créer et à innover.
Je lance un appel aux jeunes générations dans le domaine de l’art et du cinéma : il faut travailler dur, car rien ne vient facilement. Il faut prendre exemple sur le proverbe marocain qui dit : « Donne-moi un art beau, et je te donnerai un peuple conscient » avait-il lancé pour conclure.
De son côté, le réalisateur du Film « Rabii » Zakaria Kharrat gagnant du Prix du Public a déclaré au Journal : « Mon film ‘Rabia’ raconte l’histoire d’un adolescent qui cherche à comprendre son origine et comment il est venu au monde. Le film combine des scènes réelles et des scènes d’animation pour représenter l’imaginaire de Rabia, c’est-à-dire comment il voit le monde ».
Selon lui ; le film a remporté plusieurs prix nationaux et internationaux, dont le Prix du public ici à Imouzzer, à la 21ème édition du Festival de Cinéma des Peuples. C’est la première fois que je remporte un prix du public, et c’est un sentiment incroyable.
D’après Zakaria Kharrat ; le film a également remporté d’autres prix, notamment le grand prix, le prix du jury, le prix du scénario et le prix de l’interprétation. Mais le prix du public est celui qui compte le plus pour moi, car il montre l’amour et la compréhension que le public a pour le cinéma.
« Je remercie l’organisation du festival pour cette reconnaissance, et je suis très heureux de partager ce moment avec vous. » Avait-il lancé.
A noter enfin que cette soirée de clôture de la 21ème édition du Festival du Cinéma des Peuples d’Imouzzar Kandar présentée et animée par l’animatrice Hayat Abbi a été marquée par un mot de clôture et remerciement de tous les participants et partenaires du festival prononcé par El Houcein Rami président de l’association ciné-club d’Imouzzar et a été animé par des Tamawayte de l’artiste amazigh Youssef taalite, des chansons des chateurs Kamal Lahcini et Morad charki et par de sketchs de l’humoriste Ayoub.