L’Association KALIMARTS a organisé Vendredi dernier son troisième café littéraire dans la ville de Meknès consacré à la présentation du « Dictionnaire » de l’écrivaine Mouna Hachim : « Noms de Famille du Maroc » – Histoires et Légendes – présenté par la poétesse et écrivaine Houda El Fchtali présidente de KALIMARTS.
Abordée à cette occasion en Marge de cet évènement culturel, la poétesse et chroniqueuse Houda El Fchtali a très aimablement voulu nous entretenir et nous parler un peu de son association « Kalimarts », de sont programme des cafés littéraires et de ses derniers projets littéraires et poetique en précisant de prime abord que KalimArts ( kalima et arts) est une Association culturelle à but non lucratif qui a pour simples objectifs l’épanouissement artistique, culturel et éducatif dans la ville de Meknès ainsi que dans toute la région et que la rencontre organisée ce vendredi 15 novembre 2024 à Meknès autour du livre de Mouna Hachim est le 3ème café culturel organisé par son association Kalimarts depuis le mois d’Août dernier. Pour elle ; c’était une occasion pour présenter le Dictionnaire des noms de famille marocains de Mouna Hachim qui est une œuvre majeure qui explore les racines, l’histoire et les significations des noms de famille au Maroc.
À travers ce livre a-t-elle précisé, l’auteure met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine culturel marocain, en révélant les origines géographiques, linguistiques et historiques des noms qui reflètent les multiples influences arabes, amazigh, juives, andalouses et africaines qui ont façonné l’identité marocaine.
Ce travail minutieux de Mouna Hachim a-t-elle ajouté, est le fruit de longues recherches qui constitue un véritable pont entre le passé et le présent, permettant aux lecteurs de mieux comprendre l’héritage qu’ils portent à travers leurs noms, tout en offrant un outil précieux pour les historiens, les sociologues et les passionnés de généalogie.
Houda El Fchtali, la poétesse pour qui l’écriture, et tout particulièrement la poésie, sont pour elle un « acte de survie et une nécessité » comme elle disait, exprime sa passion et sa fascination pour les mots et ce, pour leur pouvoir extraordinaire à lui permettre de voyager dans des mondes parallèles. Elle est auteure de trois recueils de poésie en Anglais ( le dernier publié en Floride USA) et d’un 4ème en Français ( publié à Bruxelles) en plus de presque deux cent chroniques publiés dans des journaux marocains et Français et des contributions dans plus de 12 anthologies de poésie au niveau international.
Dans l’une de ses chroniques, elle parlait de « l’Ode à l’oreille, comme portail de l’âme qui recueille en silence le bruit du monde ». A ce sujet, elle nous a déclaré qu’elle a évoqué le mal de l’oreille dans sa dernière chronique, mal dont elle souffre toujours et qui lui fait méditer sur l’utilité et l’importance primordial de ce petit organe portail de l’âme et récepteur de tout ce qui nous vient de l’extérieur et auquel nous restons ouverts et que nous accueillons avec l’art de l’écoute.
Au terme de cet entretien, la poétesse et chroniqueuse Houda El Fchtali nous a annoncé qu’elle traduit des poèmes de Malhoune pour une maison américaine et là ; j’attends la sortie du livre dans lequel son nom sera cité comme collaboratrice, et elle est en train de finaliser son livre sur Meknès ma muse.